— Jürgen Gilbert Beilschmidt, Germanie —
—ÉCONOMIE – — Lui – •
Date de naissance et évènement en rapport : 6 mai, couronnement de Henri Ier de Germanie.
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Situation maritale : divorcé, deux enfants.
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A-t-il des descendants à l'Académie ? Deux fils, Gilbert et Ludwig Beilschmidt, représentants de la Prusse et de l'Allemagne.
Il ne le mentionnera certainement pas, mais il est manifeste que même si ses fils ont quasiment atteint l'âge adulte, ils restent pour lui, secrètement, ses deux petits garçons. Germanie est quelqu'un de très peu démonstratif, mais il n'y a pas de doute sur le fait que ses deux fils sont les personnes les plus importantes de sa vie, et une immense source de fierté.
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Racontez une anecdote déroulée au cours de sa vie étudiante :Lorsqu'il était lui-même étudiant à l'Académie, Germanie présentait sensiblement le même comportement, et manifestait une personnalité similaire à ce qu'on peut voir de lui aujourd'hui. Son dossier scolaire fait état d'un élève méticuleux, consciencieux et très régulier, fournissant un travail sérieux et constant. Les notes réellement insuffisantes se situaient dans le domaine des arts appliqués, où il ramassait constamment une moyenne absolument dégueulasse, ce qu'il assumait très difficilement.
— Son boulot – •
Le souvenir historique acquis qui l'a le plus marqué :La bataille de Teutobourg, au terme de laquelle l'occupation romaine a pris fin, les romains se faisaient aimablement expulser, si possible sans laisser de saletés derrière eux, merci bien, au revoir.
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Son comportement vis-à-vis des étudiants : Germanie en tant que professeur, ce n'est pas quelque chose de radicalement différent de ce qu'il est en dehors. Il dispense des cours parce qu'il a pour devoir de le faire.
La matière qu'il enseigne est un repoussoir pour beaucoup de ses jeunes élèves, mais ce n'est pas pour autant qu'il tente de la rendre plus attractive. En revanche, il tient à ce que chacun des étudiants saississe que l'Economie est à prendre et à traiter avec sérieux. Ses cours sont en fin de compte assez peu oraux, il tend à se fier davantage à la mémoire visuelle.
Germanie est extrêmement attentif aux progrès et difficultés individuels des étudiants. Il peut lui arriver, s'il a l'impression que ça a une chance d'être aidant, de reformuler un cours à l'attention d'un seul étudiant, ou de proposer un cours individuel ou une remise à niveau. Mais attention : il estime que son boulot, c'est de faire entrer des connaissances dans les jeunes cervelles, pas de materner. Aucune chance qu'il tapote une épaule en demandant ce qui ne va pas, mais en revanche, il est toujours disponible pour entendre une doléance. Une vraie doléance sérieuse, s'entend, parce qu'à moins d'un assassinat ou d'un suicide imminent, Germanie n'interviendra jamais, jamais, jamais, dans les déboires sociaux des élèves. Vivre en communauté est une chose difficile et souvent douloureuse, mais c'est aussi un apprentissage de vie nécessaire, surtout pour des jeunes nations.
Au delà de la matière qu'il enseigne, il entend bien inculquer aussi cette valeur. Comprenez bien qu'il s'opposera toujours à laisser une nation rebelle achever son cursus et quitter l'Académie. Et voilà qui se comprend, car une nation ayant toujours à se soumettre à une autorité, on imagine l'ampleur de la catastrophe (et la réputation de l'Académie, en passant), si était lâché dans la nature un petit pays indiscipliné en pleine crise d'adolescence tardive. Il n'est pas homme à tergiverser, et encore moins à négocier. Vous perturbez son cours ? Il vous met dehors. Ce n'est pas plus compliqué que ça.
Il est dur et psychorigide, oui, mais plus compréhensif qu'il ne veut bien le laisser paraître. Son adolescence est désormais loin derrière lui, mais il n'a pas oublié à quel point, à cet âge, on peut donner à des choses de peu de cas des proportions catastrophiques.
Bien sûr, pour toutes ces petites têtes blondes (et brunes et rousses), la première étape de cette importante acquisition morale, c'est le règlement de l'école. Intransigeant, il est. Ce qui est interdit ne l'est pas à moitié.
Voilà donc comment il conçoit son travail au sein de l'établissement.
A ce sujet, il faut savoir que Germanie met un océan entre son rôle de professeur et son rôle de père. Il est amené à enseigner à des jeunes dont deux sont issus de lui, et dont un certain nombre, les élèves germaniques, sont l'objet d'une attention toute particulière de sa part. Cependant, il ne fait aucun traitement de faveur, et ne se livre à aucune familiarité avec eux. Les bambins présents sont là pour apprendre, qu'il s'agisse des siens, ou des autres.
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Ses rapports avec ses collègues : Ni accommodant, ni conciliant, avec lui, c'est toujours froid ou chaud, oui ou non. Il se fait une idée des gens et des choses à partir de la première impression et revient rarement dessus ; cependant, comme cela peut lui arriver, il préfère ne rien lâcher avant d'avoir fait son opinion, et il finit toujours par la faire. S'il dit 'peut-être', c'est qu'il y réfléchira vraiment.
il ne cherche pas particulièrement à se faire apprécier de ses pairs ; il est d'ailleurs conscient d'afficher une façon d'être qui peut paraître rebutante. Il est froid et assez peu expressif, et peut se montrer contrariant au possible. Cependant, ce n'est pas un associal. Même s'il arbore une tronche de trois mètres de long à l'approche de quelqu'un, tant qu'il reste, c'est que le manque d'intérêt n'est que feint.
Germanie ne s'entend pas forcément bien avec tous, et n'approuve pas forcément les méthodes de chacun, mais il témoigne un respect courtois à chacun de ses collègues, et de manière générale, il ne s'immisce jamais dans leurs pédagogie. Si un point vient à réellement le déranger, il prendra à part la personne concernée. En aucun cas il n'interpellerait ou même contredirait un de ses collègues devant les étudiants, et entend que ce soit un comportement réciproque.
En tous les cas, il affiche clairement une exaspération absolue lorsque Rome est dans les parages, bien qu'il n'émettra jamais une remarque dénigrante à son propos - ni d'aucun membre de l'équipe éducative - devant les étudiants.
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Racontez une anecdote déroulée au cours de ses années d'enseignement :Terriblement organisé, frôlant la maniaquerie, au début de ses années d'enseignement, il a longtemps planifié ses cours au poil de cul près, à la minute près, avant de se rendre compte que lorsqu'on enseigne à de jeunes adolescents, on peut tirer un trait sur le planning.
— Le Directeur sait tout – •
Langues parlées ? Allemand et anglais principalement. Compréhension moyenne du néerlandais, mais non pratiqué. Une connaissance dilettante des langues germaniques mortes telles que l'idiome Goth
très utile dans la vie de tous les jours.•
Quels sont ses hobbies ?Très sportif étant jeune homme, il arrive, avec l'âge, à affectionner les activités plus sédentaires. Mais malgré tout, il reste quelqu'un de manuel. Il a eu une longue période d'intérêt pour la mécanique. Probablement laissé sur sa faim dans sa jeunesse du fait de son niveau médiocre en Arts, il a pour hobby l'orfèvrerie, à un niveau amateur, bien sûr, et peut passer des heures à ciseler des petits bijoux ou de menus objets de métal. Avec plus ou moins de brio, parce qu'on ne le dira jamais assez, son sens artistique est assez moyen.
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Une addiction ?Germanie n'est pas dans l'excès. Sa consommation d'alcool est maîtrisée, et il n'est consommateur d'aucune substance addictive à l'exception du tabac, depuis quelques années. Il semblerait qu'il aie commencé à fumer fort tard. Néanmoins, il précise qu'il s'abstient de fumer devant les étudiants.
L'avis du psychologue est qu'il cherche par le biais du tabac à compenser un manque affectif, du fait de l'autonomie grandissante de ses fils. A l'entente de cet avis, Germanie a poliment demandé à M. Hessoussi de bien vouloir éviter la psychologie de comptoir avec lui, surtout pour émettre des stupidités de ce genre. Cordialement.
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Dévoilez un de ses secrets :Il conserve dans son portefeuille une petite pochette plastique dans laquelle sont glissées deux fines mèches de cheveux de bébé, une blanche et une blonde.
— Et vous ? —
Surnom : Alrisha
D'où tu sors ? : Je sors de la camionnette et j'ai mal au derrière.
Des commentaires ? Faut que je lave mon chien, il pue à dix mètres. Mais dès que je lui montre la salle de bains, il me fait LES yeux D: