(HS : Ce texte viens pas de moi mais de Princessemagic (www). Je trouve que ça résume bien l'état d'esprit de Marianne.
J’ai 19 ans, je suis une jeune femme, et j’aime le sexe. (-15)
HEY. TOI. OUAIS, TOI, LÀ, DANS LE FOND. JE TE VOIS AVEC TON PETIT SOURIRE PERVERS. ALORS TU LE RANGE DANS TES FESSES. BIEN SAGEMENT. WOH. Nan mais j’te jure.
Trêve de bêtises, et passons aux choses sérieuses. Je tiens à préciser que ce texte contiendra des mots crus,
ça sera explicite,
ça va gicler, comme on aime dire dans l’métier.
Quand on dit
“j’aime le sexe”, on pense bien trop souvent à
l’aspect physique. Et bien, avant de vous parler de cela, de vous poser mes questions et vous proposer mon point de vue, j’aimerais vous faire part d’un autre point de vue, trop peu souvent discuté: l’aspect psychologique du sexe. J’aime le sexe, oui, mais d’abord psychologiquement! Vous ne voyez pas de quoi je veux parler?
Et bien je vais vous éclairer un peu.J’ai toujours été une fille très curieuse sur le sujet de la sexualité; pour l’anecdote, je me souviens de la fessée monumentale que ma tante m’a infligée après avoir visité ma chambre et avoir vu Barbie et Ken, nus, sous une “couette”, dans ma maison de Barbie. À l’époque, j’avais 6 ans! Ça m’a fait mal au cul, si je peux me permettre. Mais surtout, je n’avais absolument pas compris ce que j’avais fais de mal! C’était juste un homme et une femme (en plastiiiique, ceeertes) qui, après un torride moment, se reposaient l’un contre l’autre. Et je n’avais déjà pas honte de dire, à ce moment: “Bah moi, je vais faire faire des heum-heum à Barbie et Ken!”, devant mon père et ma mère, après un bon p’tit goûté devant La Famille Pirate. Et ils se posaient même pas de questions, c’était normal un peu, tu vois l’ambiance libre de mon chez moi.
Évidemment,
la puberté et le collège arrivant, m’ont aidé à me concentrer sur ce qui, aujourd’hui, occupe environ 40% de mon temps de penser. Je vais vous faire rire, mais, la première fois que j’ai sérieusement penser au sexe, c’était parce que je me faisais chier pendant un cours d’Economie, à 14 ans. Et c’est là que je vais vous révéler ce que j’entends par “psychologie sexuelle”. Je me suis exactement posé cette question:
“Pourquoi tout le monde dit ADORER le sexe, mais rougit et ne veut pas s’exprimer dès qu’on en parle?”
C’est ce genre de questions que je me pose. Et ça va du plus ridicule au plus sérieux:
“Pourquoi les Américains préfèrent regarder des vidéos pornos "lesbiennes” et les français des vidéos pornos “beurette” ?“ (étude véridique)
"Pourquoi certains aiment la sodomie?”
“Pourquoi 20% des femmes seulement ont plus d’orgasmes par pénétration que stimulations du clitoris?”Mais aussi! :
“Pourquoi CETTE femme a le fantasme du viol ?”
“Pourquoi CET homme n’aime pas la fellation?”
“Pourquoi CETTE personne ne ressent AUCUN plaisir durant la pénétration mais ressent du désir malgré tout?”C’est ça. C’est ça que j’appelle
“la psychologie sexuelle”. Et vous savez quoi? Ça m’a tellement travaillé et me travaille encore tellement que,
pendant 1 an, j’ai cherché s’il existait un métier qui ne ferait des recherches et études QUE sur ça. Et je n’ai trouvé qu’un seul métier qui correspond plus ou moins, c’est
“sexologue”. Et j’ai voulu en être une. Car en plus de me poser ce genre de questions, j’avoue être très intéressée par la vie sexuelle des autres. Enfin, seulement de ce qui veulent bien me la partager! Car je suis très claire là-dessus: si la personne en face n’est pas disposée à m’en parler, est gênée qu’on parle de sexe ou que je parle de ma vie sexuelle, alors je m’abstiens. C’est une règle d’or, c’est du respect.
Je suis très intéressée par la vie sexuelle des autres, non pas parce que la mienne n’est pas palpitante (même si j’aimerais qu’elle le soit un peu plus ces derniers temps), non pas parce que je suis une commère qui veut avoir des potins croustillants, mais tout simplement parce que ça m’intéresse! Ça m’intéresse de savoir comment telle personne réagira quand je parlerais de cunnilingus, et comment telle personne se comportera en parlant du fantasme de le faire sous la douche. Ça m’intéresse parce que comme ça, je sais avec quelle personne je suis le plus susceptible de m’entendre à merveille sur ce sujet. Car, si j’ai des amis avec qui je n’en parle pas, je sais que j’en ai avec qui partager mes petites aventures du style: “j’ai testé la position du canard chinois et c’était trop cool!” (à savoir que cette position, c’est ma mamie qui l’a évoquée quand j’avais 14 ans…et je ne sais toujours pas ce que c’est. Elle veut pas me le dire. J’ai peur de ma mamie Gaulle ;;.)
Mais ce qui m’excite (pardon) le plus quand je parle de sexe avec des gens: c’est que ça révèle tellement de choses. J’ai une amie, qui a l’air timide en apparence mais,
OH LALALA, IL PARAÎT QUE C’EST UNE BÊTE AU LIT, ET CA ME TUE HAHA!Ça me tue parce que, mon dieu, c’est palpitant! Tu la sais timide, puis tu apprends qu’c’est une petite coquine, c’est pas trop révélateur d’une personnalité ça?! On ne connaît jamais vraiment quelqu’un tant qu’on a pas une petite idée de comment est la personne au lit, selon moi. On apprend des choses…vraiment fascinantes sur les gens quand on prend le temps de parler de ça avec eux s’ils sont ouvert à ce genre de propos. Et j’ai toujours proclamé être une personne de confiance sur ce sujet, tout le monde peut m’en parler, et on peut parler de tout.
On peut parler de tout, parce que tout le monde a ses pratiques et ses envies. Je ne suis pas adepte de la sodomie, mais j’ai des ami(e)s qui aiment. Et elles/ils m’en parlent parfois, et quand ils le font, ça ne me donne pas envie d’essayer, mais ça m’intrigue.
Et là encore, je touche un point qui m’intéresse! Le rapport au plaisir de l’autre et de soi-même. On entend souvent dire qu’on “ne prend pas de plaisir si l’autre n’en prend pas”. C’est une réalité, mais il y a des gens qui pensent d’abord à leur plaisir, et c’est tout à leur honneur à vrai dire.
J’aimerais que ce soit simple à décrypter, à comprendre. J’aimerais pouvoir dire “il faut savoir s’abandonner pendant l’acte, savoir se donner à l’autre sans peur”, mais moi-même, j’ai un peu de mal, y’a toujours un p’tit malaise, et ça, ça empêche de prendre le plaisir pour soi. Du coup, ça amène à des conséquences qui sont explicables par la psychologie:
“pourquoi je n’atteins pas l’orgasme? Parce que je suis pas à l’aise. ”Vous voyez tout ce que la psychologie du sexe peut apporter? Beaucoup de questions parfois sans réponses, mais souvent, il y en a quand même, sur des forums, dans les livres, dans des articles, et ça, ça fait du bien, parce que vous savez que vous n’êtes pas seuls. Vous pouvez demander à vos amies, si elles ne sont pas gênées, et si vous ne l’êtes pas. Je l’ai souvent fait, pour savoir si j’étais seule ou pas, et des fois, j’ai été soulagée, d’autres, moins.
La sexualité est tellement intéressante…mais personne n’en parle. Personne n’en parle, au 21ème siècle, alors qu’on nous dit que ce n’est plus tabou. C’est faux, ça l’est toujours. Pour plusieurs raisons: des fois, on se demande si la banalisation du sexe, c’est bien, ou si on doit quand même continuer à se dire que “non, on devrait pas en parler, c’est intime”.
C’est clair que tu vas pas forcément en parler à tes parents, et si tu estimes que ça ne les regarde pas, alors c’est toi qui décide. Moi, j’en parle pas trop à mes parents et je suis discrète si j’ai un chibre potentiellement attiré par ma minette et qu’il y a fusion à la maison, mais avec mes amies, j’en parle comme je parlerais d’un plat de raviolis au fromage.
Tu ne vas pas aller dans la rue, voir un inconnu et lui dire ça. Il me semble évident que tu n’en parleras qu’avec des personnes en qui tu as confiance, ou pour rigoler. Moi je rigole beaucoup des relations sexuelles que j’ai eu jusqu’ici quand il y a eu des ratés (eeeet…y’en a eu).
Mais il y a toujours un juste milieu à respecter, comme pour beaucoup de choses. Alors si j’ai un conseil, faites comme moi: préparez le terrain en demandant qui aime en parler et qui n’aime pas. Et là, vous serez déjà bien avancé!
Sinon, pour en revenir à la psychologie sexuel, je m’y suis intéressée de manière encore plus poussée après avoir eu des partenaires. J’en ai eu 2, en 3 ans de vie sexuelle active à ceux que peuvent croire les rumeurs que je saute tout ce qui bouge. J’ai perdu ma virginité à 15 ans, j’étais prête, je savais ce que je voulais et je ne regrette rien (comme Edith Piaf, tu vois?).
J’ai compris qu’à notre époque, si tu le fais trop tôt, tu as l’étiquette “pute” sur le front. Et si, malheureusement, comme une de mes amies proches, tu as 21 ans et tu n’as toujours rien fait, tu as l’étiquette “prude/coincée/sainte-nitouche” en gros dans le fond de tes yeux.
Je me suis surprise bien trop de fois à coller ces étiquettes aux gens avant de me rendre compte qu’après tout, moi aussi on pourrait me tatouer le mot “pute” pour l’avoir fait à 15 ans, alors que, comme je l’ai dis, j’étais parfaitement consentante et que c’est même moi qui avait un peu demandé. J’ai compris alors que, si pour certaines personnes, ce n’était pas un choix, pour d’autres, bah ça l’était. Mon amie proche, c’est un choix qu’elle a fait, de ne pas avoir ouvert ses jambes à ses copains. Pour une autre amie, c’est un choix de l’avoir fait à presque 14 ans avec un gars bien plus âgé.
Je ne vais pas faire une dissertation détaillée de chaque question que je me suis posée, mais récemment, j’avais dis, très sérieusement: “franchement, j’aimerais bien avoir un plan cul.”
On m’a regardé avec des yeux tellement énormes qu’on aurait dit qu’ils allaient sortir de leur orbite.
Ça m’a fait me sentir coupable, j’avais l’impression d’avoir dis un truc interdit par la loi. J’avais l’impression qu’en tant qu’être de sexe féminin, c’était puni de mort de dire ça, de le vouloir, vraiment. Alors qu’un homme le dirait, on lui répondrait: “BON BAILLE MON SOSSE, BON BAILLE”.
Ma question ?
“Pourquoi, parce que je suis une jeune femme, je passe pour une chaudasse à dire ça? Pourquoi j’ai PAS LE DROIT de, ne serait-ce, l’exprimer sous peine d’avoir l’air vulgaire et d’être une fille facile?”
T’es pas une fille facile parce que tu veux du cul, t’es juste humaine. Sincèrement, le sexe, mais c’est trop cool. Enfin…hum…j’y reviendrais après.
Pourquoi une femme, en 2016, est encore regardée de travers si elle se tape plusieurs mecs sans sortir avec pour autant? Les gars le font, et, à part les traiter de connard de temps en temps, bah, ça fait rien. Au pire, on leur demande s’ils en ont pas marre de pas avoir de stabilité, s’ils voudraient pas d’une meuf pour se poser, et voilà.
Les femmes passent automatiquement pour des putes si elles aiment ça. Alors qu’on te répète que, si tu aimes pas ça, t’es frigide. Paye ton putain de paradoxe.
Mais, ce qui m’a le plus fait mal, c’est quand j’ai dis que j’aimais le cul et qu’on m’a demandé si j’avais tant de conquêtes que ça. Oh putain le choc. Tu sais que tu peux être attirante par autre chose que ton cul et tes boobs? J’sais pas, j’me trouve pas super jolie, mais on m’a souvent dit que j’avais un truc dans le regard qui faisait “que”. L’humour, les sourires, la manière d’être, ça peut donner envie aussi hein.
C’est pour ça que je suis persuadée que mon côté “j’aime le cul, mais plus que le cul, j’aime ce qui se cache derrière ça” me donne un avantage. Ça m’empêche de sortir avec un gars juste parce qu’il est bg et que j’ai envie de niquer un coup (enfin, je dis ça, mais, je choisis pas, j’attends un miracle à chaque fois en fait, hahaaaa). Il faudrait que les gens s’intéressent un peu plus au sexe, plus amplement, plus que parce que “le sexe, ça fait du bien par là où ça passe”. Vous voyez?
Et justement, maintenant, je vais parler du côté un peu plus…pratique. Je vais surtout vous parlez à vous, mesdemoiselles, mais messieurs, j’aurais des questions pour vous aussi!
Je regarde du porno. C’est dis, c’est fait, on va pas en faire tout un plat.
Mais j’ai toujours su faire la part entre réalité et fiction. Je SAIS que le porno n’est pas toujours vrai. Il y a des choses vraies. Il existe des vidéos pornos qui te redonnent espoir pour le sexe. Mais avouons-le: le porno, c’est souvent bien sale, méchant, dégradant et surtout, c’est des taureaux qui chevauchent souvent des éléphants (je parle ici en terme de boobs et de fesses. Bien qu’il existe une catégorie spéciale femmes rondes sur ce genre de site. Oui.).
C’est pourquoi je regarde essentiellement du hentai. Depuis mes 15 ans. Car je suis sûre, au moins, que le fictif et la réalité se mélangent peu: c’est du dessin animé. Et même s’il y a des hentais qui touchent des sujets vrais, je crois pouvoir dire sans qu’on me crache dessus que c’est rare qu’une nana se fasse violer dans un métro bondé sans que personne ne remarque rien, ne fasse rien, et qu’en plus, la nana se rende compte qu’elle a kiffé ça et qu’elle en re-veut. Ça m’étonnerait aussi que des poulpes géants te foutent leurs tentacules dans la minette.
Mais hentai ou vidéos avec des acteurs…il y a une chose sur laquelle on vous mens et qui, même si vous le savez, rentre inconsciemment dans votre cerveau: le sexe, ça fait pas tant de bien que ça. Je veux dire, là, ça n’engage que moi, et mesdemoiselles, faites moi signe au pire, si vous êtes comme moi, mais: j’étais persuadée que la pénétration me procurerait mille et un plaisirs, me ferait valser jusqu’au Nirvana (pas le groupe hein) et me donnerait au moins 1 orgasme, un rapport sur deux.
Quelle déception. Je crois que je n’ai jamais été aussi déçue, et triste. Parce que pendant 2 ans, j’avais vu le sexe comme…une libération, quelque chose d’extraordinaire. Seule, je m’adonnais évidemment à la pratique solitaire qu’est la masturbation, et putain, c’était et ça reste cool. Mais…non. La pénétration, la plupart du temps, c’chiant. En fait…ça fait du bien, mais, bof. Je suis une grande fan des préliminaires. Et pas seulement celles avec fellation, cunnilingus et autres, je parle de celles qui commencent…avant. Le petit regard en coin, le p’tit sourire un peu coquin, les rires, les paroles, les baisers, les mordillages d’oreilles, les caresses sur le corps (le cou, les jambes, les fesses, le ventre, les bras). Tout ça, c’est juste un truc de DINGUE que tu peux pas faire seule, ça procure pas du tout la même chose. Mais dès qu’arrive la pénétration, j’m’ennuis. J’ai déjà simulé, oui. Mais sur toutes les fois où je suis passée à l’acte, j’ai dû n’avoir qu’une seule fois un orgasme. Et c’est fou, parce que seule, j’y arrive très très bien. Mais, je ne sais pas. Je dois pas être à l’aise, haha! En tant que “débutante” dans le domaine, je ne me vois pas encore dire à mon p’tit copain: “alors, pendant que toi, TU TAPES DANS L’FOND SA MERE, moi, j’vais me tripoter la minette, posey.”
C’est bien pour ça que je préfère le faire dans le noir de toute façon, haha! J’y arriverais sûrement un jour, quand je serais plus à l’aise, avec un homme avec qui le feeling passera bien, ou pour qui j’aurais une confiance totale. M’enfin, pour l’instant, rien de bien folichon j’vous dirais.
Mais du coup, pour en revenir à ce que je disais avant, non, la pénétration, ce n’est pas si bien que ça. Désolée si je brise les rêves de certaines. Mais ce n’est que moi après. Et je dis ça parce que, j’ai souvent eu des amies qui me racontaient que, pour elles, c’était l’extase. Mensonges pour cacher qu’en fait, c’est pas si terrible, ou réalité? J’en sais rien.
Maintenant, question pour vous messieurs! La durée moyenne d’un rapport (on parle ici que de pénétration) est de minimum 5 minutes chez les français. Du coup, rassurez-moi: je suis bien tombée avec des gars dans la moyenne, hein? Nan parce que j’en ai marre que les copines aient pitié de moi quand je dis que le record d’mon ancien petit-ami, c’était 13 minutes. Pour elles, ça a toujours l’air de durer des heures. Alors je sais pas si leur mec est performant, s’il pense à une tartiflette de mémé ou si c’juste moi qui est pas de chance, m’enfin, messieurs, éclairez ma lanterne.
Je ne suis pas une fille qui se plaint réellement de sa condition sexuelle. Je suis juste une femme qui a été déçue parce que, même dans ses rêves, ça avait l’air de quelque chose d’énorme. Au final, je me rend compte que je kiffe plus de manger des pilons de poulet et des cacahuètes soufflés que de baiser. (Mais jamais rien ne me fera plus kiffer que les préliminaires quand même, HOHOHO ♥)
Aussi, je place peut-être la barre trop haute parfois. Mes relations se limitent à la levrette, le missionnaire (que j’aime pas), l’andromaque et…c’est tout. Mes rêves d’me faire prendre contre le mur, sur une table ou sauvagement dans une cabine de piscine publique, c’est pas pour maintenant. Ou alors je n’ai juste pas trouver le partenaire sexuel qui partage les mêmes envies et fantasmes que moi, et à 19 ans, j’avoue que ça me déprime un peu, alors que c’est normal en fait. Et ce qui me déprime encore plus, c’est de savoir que la plupart de mes amis qui ont la vingtaine n’ont pas de petit-ami, n’en ont jamais eu, ou ne veulent pas en avoir, et sont donc privées, de force ou par choix, de sexe. Et j’en connais une à qui ça manque, la pauvre, et ça me fait un peu mal, parce que, même si je dis que c’est pas aussi cool que ça en a l’air, pour moi, le sexe est presque vitale. Je me vois pas faire l’abstinence sexuelle. Je me vois pas me priver de cul 2 semaines parce que je fais la gueule à mon mec. Les seules fois où je me retiens et subis, c’est quand je suis pas en couple. Et j’me contente comme je peux. Mais aujourd’hui, je ne peux pas concevoir une relation amoureuse avec un gars sans sexe.
Je dis pas que je coucherais avec après 3 jours, comme j’ai pu le faire avec mon sérieux premier petit-copain. Mais, après 2 mois, c’est difficile de tenir en place pour moi. C’est aussi pour ça que l’idée d’un “plan cul” me trotte beaucoup dans la tête, mais pour ça, faudrait-il trouver quelqu’un de confiance, dans le coin, qui me plaise un peu et tout ça. Et c’presque aussi difficile que de trouver un petit ami en fait. Et à 18 ans, c’est mal vu, en vérité, d’avoir un plan cul.
Le sexe, c’est vraiment un gros pilier de ma vie. Quand je dis, pour rigoler, que je suis une perverse, en réalité, c’est juste que je dis pas franchement que j’aime le cul, mais en même temps, tu vas pas dire ça à n’importe qui, encore une fois. Il n’y a que mes amis proches qui savent que j’aime le cul mais que je l’aime dans un bon sens.
Alors je me rassure, en me disant: “pff, tu dis ça, mais tu as encore tellement d’années de cul à avoir ma grande, c’est que le début, tu vas en sucer des queues” (oui je me dis vraiment ça comme ça). Du coup, c’est sûr que se plaindre un peu, à 19 ans, qu’on est déçu du cul, c’est vite dit, mais, j’aime ça. J’aime vraiment ça, le sexe, et j’aimerais qu’on arrête de me rabaisser au stade de “fille facile” pour ça (parce que, déjà, pour en être une, faudrait qu’on me drague et qu’on veuille coucher avec moi CE QUI N’EST MALHEUREUSEMENT PAS LE CAS HAHAHA).
J’aimerais que, comme moi, des jeunes femmes assument le fait qu’elle aime le cul pour le cul, ou qu’elles aiment le cul seulement quand elles aiment un homme ou une femme.